Nanoparticules et rayonnements
Cécile Sicard-Roselli (PR)
Alumni : Emilie Brun (MCF en disponibilité à University of Birmingham depuis 2023), Florent Ducrozet (Doc 19-22, actuellement MCF Université Paris Saclay), Fanny Mousseau (Post Doc 18-19, actuellement Ingénieur CEA)
Les nanoparticules offrent un potentiel prometteur en radiothérapie grâce à l’effet radio sensibilisateur, c’est-à-dire leur capacité à produire des radicaux sous rayonnement, ce qui pourrait réduire les doses d’irradiation nécessaires pour traiter les patients. Cependant, plus de 15 ans après la publication originale de J. Hainfeld, ces nano-objets n’ont pas encore trouvé d’application clinique. Ceci s’explique principalement par des résultats discordants en fonction du type de nanoparticules et de leur fonctionnalisation, du type de cellules étudiées et du type de rayonnement utilisé; des résultats en désaccord avec les prédictions classiques d’augmentation de la dose ; et l’absence d’approches pluridisciplinaires. C’est pourquoi nous cherchons à élucider les mécanismes responsables de l’effet radiosensibilisateur en faisant le lien entre les phases physique (interaction rayonnement-matière), chimique (production de radicaux) et biologique (destruction des cibles cellulaires par les radicaux émis). Notre objectif est ensuite d’aller vers la synthèse de la nanoparticule la plus efficace dont le potentiel thérapeutique pourra être testé in vitro et in cellulo.
En plus de ces travaux s’articulant autour de la synthèse et la réactivité des nanoparticules, nous participons à différents projets visant à évaluer la toxicité de nanoparticules commerciales, présentes dans des produits manufacturés ainsi qu’à l’identification et la quantification d’espèces radicalaires dans différentes sources d’irradiation.